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28 novembre 2007

C'est comme ça


(lalalala)

Tout à coup, quelqu'un meurt et ton téléphone n'arrête pas de sonner, et tu dois aller annoncer un mauvaise nouvelle, et tu te retrouves à faire du chiffre sur des morts. Le pire c'est qu'on est presque habitués. Seulement parfois ils sont plus proches que d'autres, parfois tu as 20 ans d'archives à ressortir et tu n'as même pas eu le temps d'avaler un truc.



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16 novembre 2007

Simon says do not


• fall asleep on your mika's invoices at noon
• cry too loud when your lover finds a great job (in a fucking french silicon valley where you'll have nothing to do but a baby)
• freak out when your office becomes a drug addict/dealer's hideout, or a polygamist household
• send your boss to fall in love with too much pretty singers in the same time
• test your roommate's fidelity by bringing your sexy-perfect-arty friend on your couch
• dress like on sundays when it's only friday
• tell big clients that they're really bad at their job
• make lists that you can't stop


14 novembre 2007

Fucking cheesy people

Parce qu'il faut s'adapter au rythme à la con du boss et qu'il passe sa journée à ranger son Itunes, gérer les problèmes de ses 15 meufs et accepter des amis sur Facebook, je me retrouve à faire toutes mes réunions d'avancement à 21h et le bilan à chaque fois est implicite : je suis toute seule à avancer ici. Je rentre tard avec les yeux rouges et l'estomac retourné, et je n'ai plus le courage de me frotter à la foule. Juste pour ça je ne suis pas allée à l'Olympia hier soir. Et voilà je regrette. Parce que j'aurais aimé acheter le dvd de Beirut dont parlait Sskizo, et si elle était là lui dire que j'aime beaucoup la lire. Et que même si j'ai beau me dire que je reverrai ces concerts un autre jour, là tout de suite c'est certainement ce dont j'avais besoin. Et tout le monde en revient ravi... Et je déteste ça, prendre des décisions à la con, mal encaisser les retours de weekend idylliques et pleurer le lendemain de tout ce que j'ai raté.

Sauf que je sens que la fin de l'année ne va pas aller beaucoup mieux. Je lance des projets que je ne terminerai certainement pas, mais j'y suis à fond malgré tout. Je voudrais quitter le navire avant qu'il ne coule, tout en balançant à la dernière minute mes meilleurs atouts pour qu'on ne se dise pas que je ne me serais pas investie jusqu'au bout. Finalement j'offre mon énergie et il pompe tout ce qu'il peut, et j'attends désespérément qu'on me dise qu'on m'emmène très loin très vite.

13 novembre 2007

Since I've seen you smile




train



3 jours à parler en stroumpf (à cause de mes collants très bleus) et à chanter Nantes (à Nantes...) dans le froid, prendre l'air de la mer et parler de tout ce qu'on n'a plus le temps de se dire. Vendredi il m'a dit qu'il est amoureux depuis exactement 4 ans. Et je me suis souvenue de ce dimanche sous la pluie. J'avais 18 ans, j'ai demandé si la turbulence c'est comme touiller très vite dans le chocolat chaud place du Bouffay, j'ai tout éclaboussé et j'ai vu ses yeux briller plus fort. Il a noté cette date dans un carnet, il y a tout noté, il y a collé le billet de train qui m'a emmené à Rennes ce dimanche là, il y a glissé la première photo, celle sur la plage en décembre, précieusement. Il est joli d'être si romantique, il m'en veut d'oublier ces dates, et il me pardonne presque tout. Ensuite il me couche doucement et s'empare de moi...


6 novembre 2007

How can you see your world is changing ...

(... When you walk with your head down )


Je ne suis pas morte, ou si peu...
J'enchaine les grippes et tout ce qui tourne autour, je me roule en boule au fond de mon lit, dans un véritable sandwich de tout ce qui ressemble à une couverture chez moi. Je me roule donc, je réfléchis à tout ce qui cloche et je ne veux toujours pas aller chez un médecin. Ma tendance à m'inventer des maladies m'oublie alors que je semble en tenir une vraie, moyennement grave et limite incurable, mais je refuse toujours d'aller demander confirmation aux médecins... alors je me roule en boule, et c'est tout ce que je fais.

Voilà

On n'est vraiment plus très nombreux ici, parce que j'ai dû me supprimer radicalement de tout ceux qui avaient un lien vers ici. Sans prévenir personne. Parce qu'une amie reçoit des "nouvelles professionnelles plus que fantastiques" de mon grand frère et que je ne mélange pas famille et blog (trop tard huh). ça crée un peu polémique (tu fermes, tu fermes pas, tu déménages, tu cherches un système de code, tu laisses tomber, et tu n'as plus le temps), puis ça me donne l'excuse pour faire un blog "officiel" dont je parlais depuis longtemps, et voilà.

Je pressens quand même que cet endroit ne restera plus très longtemps en ligne. C'est finalement trop confidentiel pour être viable, et pas assez pour que je puisse m'y lâcher complètement. Pas que je raconte ici un millions d'anecdotes de ma vie ou du boulot qui seraient dangereuses pour moi, mais en dire plus pourrait l'être et ça reste trop intime pour que j'aie envie d'attirer du chaland avec du hype croustillant.

Bref

Je suis fatiguée, je reprendrais plus tard...

(n'importe quoi en ce moment)

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