They were never meant to hold her so tight
Zéro make up et plein de mouchoirs dans le sac, mais rien n'est sorti et j'étais contente de moi. Pourtant j'étais émue, de boire un dernier verre avec Pixie, de voir Charl' comploter avec son nouveau (mon ex) boss, des amis venus de loin, des absentes, du discours et des cadeaux, de ce bar funkygeeky où l'on venait manger des camemberts rôtis et des fondants maison le midi et là on y jouait tous à la wii (lamentablement) et je me disais que c'était la dernière fois mais j'étais bien et je n'ai pas pleuré. C'est dimanche soir en arrivant chez lui, dans ses bras, avec du champagne, du gâteau, encore des cadeaux, quand il m'a serrée fort que j'ai tout perdu. Il était si heureux, il me serrait si fort, et moi je n'arrivais plus à parler, juste gâcher ses surprises avec mes larmes... Mais j'aime être ici. Il faudrait juste que je me réhabitue, que j'arrête de croire que c'est un sale inconnu qui me tripote la nuit et qu'au lieu de me défendre violemment j'arrive à dormir dans ses bras. Que j'arrête de rêver de notes de droits aussi. Que j'aille profiter du beau temps un peu.
Quand je pense qu'à Paris il neige...