Bound and broken on the floor
L'intelligence du guerrier, de savoir sortir plutôt que de risquer de rejouer la scène de la veille, où tout commence par "mais c'est pas de Nancy Sinatra Bang Bang" et 15 minutes plus tard tu es en larmes dans le noir sur le sol de la chambre parce que tout s'enflamme trop vite aujourd'hui (mais j'avais raison). Et finalement c'est beaucoup mieux, j'essaie de garder gravées toutes les scènes au fond de mon crâne (c'est le syndrome je viens de m'inscrire à un putain de concours d'entrée en audiovisuel), les cours d'histoire islamique dans la rue derrière 3 vieux qui citent des sourates à parait-il tort et à travers, la découverte du micro-cinéma caché au fond d'une cour, le cidre qui sent le fromage et nous deux et Torn (alors là c'est plutôt Windows 98) à tue-tête (les Pubs Songs du jeudi vont devenir un rdv plus incontournable que la nouvelle star je sens), et le retour en chantant Light my fire et le cours d'arabe au fond du lit jusque 2h du mat, avec les histoires de ses parents et tu leur diras pas que je bois des Guiness pour finalement s'engueuler morts de rire sur la faute à qui on ne fera pas de bêtises ce soir. Sinon au lieu de mettre en page mon cv je me mets à jours de tous les season finale dans μTorrent en mangeant la première nectarine à moins de 2€ le kilo de l'année (Barbès me manque). Mardi, Paris, 15 millions de gens à voir. YAY!