29 septembre 2008
Les erreurs entassées dans le bas de nos ventres
Soudain tout revient à même-mieux-que la normale, à déambuler pendant plus de 15h dans la ville, à chercher en chœurs les paroles de ces chansons que l'on aimait tant, à s'arrêter pour gouter ces gâteaux hors de prix mais délicieux de rareté dans notre train de vie. Les expositions du Printemps de Septembre, le cinéma et la recherche vaine d'un radio réveil ou d'un chapeau, un bras sur mes épaules et son sourire, enfin. Peu après minuit je ne contrôle plus les sanglots qui m'agitent quand il me tue si fort, ses doigts autour de mes poignets et nos jambes emmêlées, le bassin qui tressaute et mes cheveux dans sa bouche.
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