You made me forget myself
À 21h53, le regard qui fouille de l’autre coté de la vitre, le boulevard, les pouffiasses sur le quai et le Sacré-cœur au-dessus, Lou Reed tente de me convaincre qu’il s’agit juste d’un perfect day et j’aimerais le croire… Je devrais plutôt appeler ma pire ennemie pour lui refiler mon job, sinon j’aurais la mauvaise conscience d’avoir offert un cadeau empoisonné. Mais le job est cool, c’est juste que ça devient insupportable, les appels d’après 20h et qui durent 2 heures, les grosses journées pour finalement comprendre que tu auras beau donner plus, il ne verra toujours rien, tu seras toujours responsable du marasme, remarque toi ou les autres c’est pas bien différent, il ne comprendra jamais que le problème ne vient pas des autres. La meilleure équipe du monde ne rendra jamais un polytoxico fainéant et désorganisé plus créatif, plus efficace, plus bankable. Je compte les jours…