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3 mars 2008

What if all the world is inside of your head...


Beaucoup trop de café, ce qui modifie certainement mon expérience des choses. Le cœur à 300 à l’heure et toute perception devient exagérée, potentiellement tragédie puis jubilation du siècle.

Il m’a juste serré très fort, recroquevillé comme un enfant malheureux, la tête posée sur ma poitrine et la main sur mon ventre… La pénombre accentue étrangement notre différence de couleur, son bras est une coulure de caramel sur ma peau laiteuse. Son «tu m’as manqué» n’est plus un murmure. Il résonne dans la chambre vide. J’ai du mal à être là, je pense à autre chose alors qu’il est au fond de moi, j’entends du bruit dans la rue, je pense au camion et aux détails logistiques, je mets du temps avant d’y être, avec lui, ici, notre dernière nuit à Nantes sur un lit qui n’est déjà plus le nôtre.

Je finis par oublier qu’il peut être si dur, blessant, méprisant. Parce qu’il faut une fois de plus tirer le moral des troupes vers le haut, parce que je suis certainement plus forte que lui et qu’il a besoin de moi pour ne pas sombrer. C’est son tour, encore une fois. C’est à moi de le rassurer, de le consoler, de sourire plus fort pour qu’il prenne confiance en lui, en nous et en tout ce qui nous attend. Une partie de moi a cette confiance, je ne suis pas non plus hypocrite.

And last but not least, there’s a huge palmtree in our new garden…


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