Drag me to your door
Elle pleure doucement, elle ne comprend pas, pourquoi elle s'énerve, pourquoi elle jette tout par terre, pourquoi elle ne supporte plus les autres, pourquoi tout retombe sur son mec. Alors évidemment ça me fait rire, un peu, je prends le premier billet que je trouve, pour mercredi, et elle finit par rire enfin, un peu, de nos états de nerfs communs, du groupe que nos mecs sont sur le point de créer, genre amicale des amoureux de filles-en-écoles-de-cinéma-qui-pètent-les-plombs. Il paraitrait qu'ils en bavent. Alors on se promet une semaine loin des caméras et des synopsis, loin des petits bourgeois connards de la rue Francoeur, loin d'eux aussi (surtout). En attendant mercredi et Paris et de l'air un peu sous ma peau, je soigne mes nerfs en de longues apnées sous le piano. Encore.
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