Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
- in -
29 novembre 2006

A bridge that I can never cross

Lundi 7h26 je lui jette un dernier coup d’œil. Il est beau. Il dort.

Je ferme la porte.

Voilà c’est lundi, saddest day of the world.

La poitrine essorée. Ça transperce…

Pipod décide de la première musique de la journée.

 

Il fait nuit. Je me presse, sous la pluie et les guirlandes. J’attrape un tram. J’attrape le tgv. Je m’endors avant même qu’il démarre…

 

Vendredi il m’attend, le train a du retard. Je descends et il rigole. Je suis habillée en parisienne. Il se moque, il m’enlace. Il sent la cigarette, le shampoing à la menthe, lui. Ça fait un mois, depuis trois ans, on n’a jamais été séparés si longuement. J’avais oublié à quel point il était beau. Quand je ne le vois pas, son sale caractère me fait oublier comme c’est incroyable, sa beauté. Ses yeux.

 

On récupère les places, on s’achète du vin rouge, du fromage, du pain chaud.

Il me sert dans le salon, je lui offre fairouz et un album que j’ai en triple maintenant.

Sur la platine je ne me rappelle plus le nom, sur la pochette une citation, ‘think Radiohead, Aphex Twin, even Massive Attack at their darkest’

Andy avait halluciné

- Comment ils imaginent te donner envie d’écouter ce truc ! J’ai juste envie de le balancer en lisant ça !

- c’est marrant, Kha lirait ça il sauterait dessus

- il aime le fouet aussi ?

 

Du coup je l’ai emmené.

Ses mains sur moi. Il joue avec ma culotte en m’engueulant d’avoir choisi d’aller au concert. Comme des puces…

 

Vers 2h beaucoup moins. Je suis hs, il s’y prend mal, j’y arrive quand même, mais j’ai du mal à arrêter de penser à autre choses, le taf, les gens. C’est très mauvais signe…

Ma main rouge. Il m’accuse de l’avoir fait exprès, je jure que non, j’étais sûre que c’était fini…

 

Re samedi matin. Le temps d’émerger Sam débarque. Kha part faire les courses avec son coloc, me laisse seule avec lui. On refuse de les attendre, on se balade, un vin chaud, on discute… le genre de choses que je devrais faire avec Kha, je les fais avec ses potes. Toujours. Ça m’énerve.

 

Ils rentrent quand je vais rejoindre une copine de lycée.

Je rentre quand leurs amis arrivent.

Je bois trop.

A 2h ils décident de continuer dehors, je vais me coucher… Il me dit qu’il revient vite. Il rentre à 6h…

Je ne l’ai quasiment pas vu.

 

Dimanche je me sens encore plus seule.

Bêtises même pas réciproques, il termine avant moi…

 

Je m’amuse à le déconcentrer pendant qu’il prépare un fondant au chocolat. Il est là avec son air de petit garçon appliqué, et je me déshabille, je danse… on rigole enfin.

Je suis déphasée, ils regardent beaucoup la télé, coloc de papys. Ils fument beaucoup aussi, je ne supporte plus ça, j’ai la nausée en permanence…

Li et Saac débarquent. Ça ne me fait même pas plaisir. La soirée m’ennuie, je craque dans la chambre…

 

Voilà je me sens seule seule seule. Je n’ai plus envie d’y penser, d’y réfléchir, de me triturer l’esprit. Je veux juste vivre comme je ressens.

Alors je travaille, je profite de cette semaine calme des soirs pour rentabiliser ma carte de cinéma, et dormir le plus possible.

(Mal partie…)

(dans la série bloguons parce qu’on n’en peut plus de happyfacer all day long, sorry)

Publicité
22 novembre 2006

Leaving Feeling

Je profite de l’absence du bAndyBoss pour bloguer.
Mais. Je crois que j’ai droit à une journée un peu moins frénétique.
En même temps, la fac puis le taf puis un rdv puis une conf puis un concert
[D’ailleurs pour l’instant personne pour y venir avec moi, any tinderstick’s fan here ?]
je n’appelle pas ça une journée cool.
D’ailleurs je n’ai pas mangé encore.
D’ailleurs je n’ai plus le temps d’écrire une note digne de ce nom.
Passé trente minutes à m’engueuler avec Kha à propos du concert de vendredi.
[toujours pas écrit cette note sur lui]

Rien que d’écouter cette voix je pleure.
Cette voix a bercé notre histoire, ça va m’achever de le voir en live.

16 novembre 2006

Corporate

corporate1

Hier

J’ai travaillé jusque 22h.

J’étais lancée, j’avançais bien.

J’ai de nouveau l’énergie. Grippe surmontée (jusqu’à nouvel ordre).

Fous rires avec Kha à 2h.

Cyclothymique. En mode up.

 

 

Aujourd’hui.

Acte manqué : pas de réveil. C’est le son d’un marteau qui me sort du sommeil. Il est 9h30.

Je n’irai pas en cours donc.

J’en profite. Ma gentille matinée…

Je travaille bien. Je boucle pleins de dossiers-paperasses en suspend.

Ma pause à 17h : la banque et la poste (!!)

Le graffeur m’attend. Adorable. Il est content que je sois là. Deux semaines qu’ils peignent, j’y suis déjà attachée.

Je continue, on discute.

Je lui parle du livre de Li, il me donne les contacts, les procédures.

Un bon en avant énorme.

Trop heureuse d’avancer sur ce projet.

Andy me speede, je saute sur le scooter.

Je récupère son pass à la rédac d’une Horreur Editoriale.

Je passe au bureau de collaborateurs, on discute planning, albums, tournées.

Ils m’offrent des magazines (gratuits, remplis de photos gratuites…).

Elle m’accompagne à la porte, on a le même genre de job : filles à tout faire. Elle est belle.

Je re-saute. Je traverse 2 arrondissements pour mon pass à moi.

 

(Les jupes courtes/collants noirs facilitent la vie en scooter)

 

Un apéro chez Louis.

Je lui rends sa clef.

Je bouge vers 22h.

Quelques chansons c’est déjà fini. Andy arrive alors que tout est déjà terminé.

Il fallait l’attribuer à un urbain parce que ça se fait en ce moment

open-boire-open-manger

Il y a du champagne et des fraises.

J’ai mal au ventre.

13 novembre 2006

Noël


N'empêche que.
Andy peut dire ce qu'il veut sur le vol de musique sur internet.
Lui quand il revient de chez ses 'potes' il a les bras chargés de cds gratuits.
(et y'en a plein pour moiiiiiiii) (que j'ai déjà volé...)

(je vais sortir mes photos)

12 novembre 2006

Pull Shapes

pullshapes

Parce que je ne suis pas à la Cigale

là maintenant.

C’est mal.

Mais ce serait peu raisonnable.

Aux vues de mon état de santé lamentable.

Aux vues de mon état de santé mentale en pleine banqueroute.

Aux vues de la semaine que j’ai passé.

Aux vues de la semaine qui arrive, encore plus chargée.

 

J’ai quand même réussi à faire les lessives.

Manger un peu.

Ranger très peu.

Me reposer. Pas suffisamment.

Devenir presque célibataire.

 

Je n’ai pas déchargé l’appareil photo.

Je n’ai pas écrit ma note sur Kha.

Je vais essayer là maintenant.

 

Par contre j’ai redécouvert la fonctionnalité ‘bitcomet’ d’une connexion haut débit.

Andy a dit que du coup je suis interdite de bitching sur les budgets lamentables des clients.

Par contre il veut bien récupérer ma nouvelle musique.

 

Bon je retourne à mes occupations ménagères, ainsi qu’à ma grippe…

Publicité
11 novembre 2006

Frida Hyvönen

je n'ai trouvé que cette chanson mais l'album est très beau

Frida Hyvönen - Until Death Comes

hooo je viens de voir qu'elle est au divan du monde le 12 décembre...

10 novembre 2006

Avant même de commencer...

 

…j’ai déjà du mal avec cette note.

commencer

Je suis fatiguée, un peu de sommeil me ferait du bien

 
j’enlève ma jupe, je vais fermer le verrou de la porte d’entrée

 
Demain coiffeur. Exploit. Je suis incapable en ce moment. J’ai un ecbu à faire depuis 6 mois… pas fait de lessive depuis plus d’un mois (ouf j’ai du stock) (oui mais j’ai pas de machine, donc lessive = 2h à la laverie, j’ai pas ça…)

 
je vire les chaussettes et la tunique, je vais me foutre sous la couette+plaid (mariage astucieux…)

 

Bon j’ai tout viré en fait.

J’ai même pas froid, c’est ça qui est cool avec la fièvre…

 

Hier soir je me suis fait insultée au Sancerre (rue des Abbesses, n’y mettez jamais les pieds c’est des … connards, je me suis fait traitée de grosse mangeuse de m*rde devant tout le bar, par un mec on n’a jamais su s’il était serveur ou pas,  tout ça parce qu’ils nous ont renversé dessus une salade, puis une bière, et qu’ils ne voulaient pas offrir les consos vu le pressing que ça allait coûter, bref, j’en ai eu marre de pinailler, j’ai voulu payer, le patron dit ‘ non c’est bon’, puis rattrape mon amie ‘mais quand même votre jupe, c’est de la soie pure ? ça va vous coûter si cher que ça le pressing ?’ bon écoute si tu veux qu’on paie, tu dis pas c’est bon, et je pose violemment un billet sur le comptoir, et là il l’a très mal pris (on n’a pas le droit de jeter de l’argent comme ça il dit (par contre une salade sur un client why not)).

Je ne supporte pas ça, plus susceptible que moi tu meurs, je ne supporte pas de me faire insulter. Je le prends très mal.

 

Bref, je passe sur la mise au point musclée avec Andy, ça fait depuis une semaine qu’il me parle très mal lui aussi, fallait que ça pète.

Je passe sur la crève, sur la conf de Matthieu Laurette que j’ai loupée, sur tout ce que je n’ai pas fait cette semaine (ma chambre…), sur S Stevens qui a trop de fans pour qu’il reste des invits, sur L Allen qui fait sa princesse, sur mon pipod qui a disparu… (je ne peux même pas écouter CSS ou Nosfell dans le métro, du coup j’ai tout le temps pour ruminer mes pulsions terroristes…)

 

Je ne passe pas sur Kha

Parce que c’est la fin

Mais j’en parlerai demain…


(décidemment je ne raconte jamais rien de drôle, pourtant je jure que dans la vie je suis tordante...)

7 novembre 2006

Non, je ne me souviens pas...

Matt

Ce matin sur mon bureau j’ai ce sourire…

Je glisse le cd dans l’ordinateur. Je murmure merci à M. Je me rappelle cet été.
J’économisais ma batterie pour pouvoir écouter cette chanson plusieurs fois avant de m’endormir, après les fastes des journées de concerts et des nuits alcoolisées.
Elle me met dans un état délicieux. L’album est somptueux.
Ce sourire me rend le mien. C’est agréable de voir qu’il prend le temps de faire ce sourire. Ils sont adorables là-bas.

Je suis malade.
J’ai mal supporté le weekend froid et pauvre en sommeil.

Samedi, après un 6-8 de shopping entre filles on rejoint Isaac et Louis à Beaubourg.
Une bouteille dans le marais.
Un japonais exquis sur le quai.

On bouge vers l’est vers 1h.
On y retrouve PJ et son excolloc.
On squatte le petit salon, on rigole beaucoup, on boit aussi.
Les soirées avec Li me font toujours énormément de bien…

Je renoue le contact avec Louis après 24h d’évitements mutuels. On ne tient plus déjà, il faut qu’on rie encore…
Vers 5h on quitte le salon, ça mixe toujours du sixties. On s’apprête à partir, mais on se met à danser. Tous les cinq, tous seuls, puis rejoints par le reste du bar.
A mourir de rire. Des vrais pros, on aurait cru vivre une comédie musicale… Louis est un Travolta hothothot… je danse comme jamais.
Il est 6h30 nous sommes mis dehors.
On rentre en riant, encore.
On s’endort il est presque 8h.

Dimanche je suis morte de froid.
Je porte des collants, des chaussettes, des guêtres, et 5 épaisseurs de vêtements.
Un chocolat à Odéon, une pizza, une flemme avortant une séance ciné, on rentre sagement se coucher à minuit…


Lundi je suis malade. À midi je décide de quitter le studio à 16h pour avoir le temps de faire lessive ménage et récupération…
Finalement partie à 19h30… Envie de flinguer Andy au moins un millions de fois.
Finalement il est 2h du matin, je suis dans un état pire que ce matin, pourvu que je sois incapable de me lever demain…

6 novembre 2006

Vendredi

pablolili

Un visage familier mais incongru dans la masse. C’est un camarade de lycée. Il ne s’était jamais intéressé à moi, voilà qu’il veut connaître ma vie, mettre ses mains sur mes hanches, me parler de son futur célibat, d’ici quelques jours vraisemblablement. Ha mais à propos, qui est cette fille derrière qui ne me lâche pas de yeux ? Ha mais à propos, elle fond en larmes. Ha mais à propos, je vais te laisser gérer mon incident diplomatique tout seul, moi tu sais je ne m’intéresse pas vraiment à ton histoire, je ris gentiment car je suis juste ravie de ma revanche…

 

C’est comme lorsque j’ai revue ma pire ennemie du collège, une de celles qui m’ont pourri la vie pendant longtemps, la pire de toutes. Je l’ai revue, elle vend des culottes et des tapis au marché. Ce jour-là, j’ai connu ce sentiment malsain, la satisfaction de me sentir plus forte qu’elle, enfin, et la honte de la mépriser, la honte de n’avoir cessé de la haïr.

 

Je me suis haïe de me voir si sensible à sa déchéance. Mais dieu que c’est bon. Une jeunesse dorée, une beauté insolente, une méchanceté gratuite envers les grosses-moches-pauvres. Un goût pour l’illégal et les mauvaises fréquentations, pour le mensonge et la trahison… La voir en train de négocier ses culottes à un euro avec des mamies odieuses, j’ai jubilé

 

Et là, voir celui-là me regarder de haut en bas, me dire que j’ai changé (alors que pas du tout, sauf de vêtements peut-être), mendier mon temps et ma conversation, et l’abandonner à sa futurex en pleurs, j’ai jubilé

 

 

 

Une discussion avortée avec Louis. Beaucoup moins jubilatoire.

 

J’ai voulu prêcher le ‘j’ai fait ma pouffiasse’ pour entendre le ‘non j’avais envie de toi’.

 

J’ai aussi dit que je m’étais beaucoup inquiétée de ce qu’il pensait de moi après ça.

 

Il a juste dit que c’est pas grave, qu’on accepte nos instincts animaux, qu’on joue à la séduction.

 

Que ça ne lui a pas trop chamboulé la vie parce qu’il a ses propres problèmes beaucoup plus préoccupants.

 

Ça m’a estomaqué. Tout ça, ça ne lui a rien fait.

 

J’aurais voulu lui dire, ce que ça m’a fait à moi, et que je lui ai fait perdre un de ses meilleurs amis et qu’il ne s’en inquiète même pas, et que j’y pense souvent encore, que j’ai encore du mal à comprendre mes sentiments envers lui.

 

J’ai juste mis du temps à dire ‘tu ne peux pas imaginer. Ça a été générateur de beaucoup de choses pour moi’

 

J’ai pas terminé ma phrase. Il n’a rien dit. Après une longue minute je me suis levée, j’ai mis longtemps avant d’atteindre le coté opposé. J’ai dit tout ça à Li. Elle pense que soit il ment, soit vraiment on a un problème toutes les deux à accorder de l’importance aux choses du sexe quand tous ces gens trouve ça juste animal.

 

Non désolée je n’enlève pas mon cerveau moi quand je me déshabille…

 

 

 

Ensuite on ne s’est plus parlé, à la fermeture nos voisins sont venus lui dire que mon copain avait de la chance (huhu). Je suis rentrée avec mes assiégeurs. On a cuisiné pour Isaac, mais il s’est endormi sur Li pendant que les pâtes cuisaient… On s’est couchés à 6h30…

Publicité
Publicité