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30 mars 2008

Ready to wipe out the game

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26 mars 2008

Come on skinny love just last the year

Alors évidemment, il a peur aussi. Mais il sait encore me rattraper au bon moment, me rassurer en alternant très vite le cours des choses, me rappeler en nos terres d'évidences... J'ai dû pécher par négligence, j'ai dû nous perdre de vue, oublier qu'il est avant tout mon meilleur ami, notre meilleur atout. Il me ramène doucement... et sa main me manque encore, toujours.

 

•••


Et je perds mon calme, l'appétit et le sommeil. Je suis de chair atterrée, je suis de nerfs embrouillés, je pourrais fracasser mon crâne cents fois contre les murs argentés et toujours trouver ma cervelle entortillée dans ses propres pièges. Aujourd'hui j'ai eu 23 ans et la nausée comme faveur.

 

23 mars 2008

The breathing, the palpitations, THE HOT FLASHES

thebreathingthepalpitations


"La peur est un état passif, et l'objectif c'est d'être actif et de prendre le contrôle, d'être vivant ici et maintenant. Le mouvement se fait du passif vers l'actif, car si le passé n'est pas nié dans le présent, on ne vit pas."

Louise Bourgeois


19 mars 2008

Time together and time to spare


Puis ça n'est déjà plus sa main sur ma joue qui me manque. Il me manque de quoi nourrir ces pauvres silences, de quoi rattraper un peu tout ce que les mots viennent d'abimer. Le grand retour des états de crise, où très rapidement l'on ne sait plus comment tout a commencé, comment on a pu arriver si loin, si dur, si vite...


Avons nous vraiment avancé ensemble? Ou n'avons nous jamais été aussi bien juste parce que nous étions loin?


 

18 mars 2008

Temporary out of time


En passant devant le miroir je rattrape une mèche échappée du chignon. J'ai soudain de nouveau la poitrine qui se chamboule. Je voudrais que ce soit sa main qui replace derrière l'oreille les mèches de cheveux qui trainent sur ma joue.


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16 mars 2008

Next Best Thing

16 mars 2008

Just can't get enough



Je traverse Paris sous la pluie, à me perdre dans des arrondissements hypeux et découvrir des coins où je n'ai peut-être jamais mis les pieds. Je traverse Paris, en robe noire et jambes ultra flashy, sur les boulevards qui sente parfois déjà les fleurs. Je vois mon grand frère, et je regrette de n'avoir pas profité de son sourire plus souvent. Il est la joie de vivre incarnée, malgré tout. La conversation a glissé sur un historique de nos folies familiales, son amoureuse effarée de la mère-courage cleptomane, du père-absent maniaco-depressif, de la sœur prodige-anorexique, de lui et son passé délinquant et nous deux simplement morts de rire expliquant notre tare d'être peut-être juste un peu trop flemmards... Mais tout va bien dans notre meilleur des mondes, puisque notre enfance en douce folie ne nous a pas rendus névrosés, que l'on sait faire la cuisine et que l'on sait s'entraider. Évidemment, je suppose qu'il en reste des blessures, des petits traumatismes comme on en a tous, mais rien qui pourrait nous faire tomber. Il est trop facile de se lamenter toute sa vie sur les souffrances passées, bien plus compliqué de les vaincre et d'avancer, et j'ai pourtant un profond dégout pour la facilité. Alors j'avance, même si j'ai le cœur haut dans la gorge et la poitrine prête à transpercer. Je sais que les vieilles blessures et celles des choix que j'ai à faire aujourd'hui iront quoi qu'il arrive se ranger dans une boite, celle que j'ouvrirai dans 20 ans pour faire ma petite crise. Comme tout le monde, j'ouvrirai la boite et je me lamenterai, même si je les assume aujourd'hui je n'aurai pas faits les bons choix, j'aurai raté ma vie, j'aurai oublié de profiter du temps qui me sera bientôt compté. Peut-être qu'il suffit d'accepter cette fatalité, quoi que je fasse aujourd'hui j'en douterai plus tard, je me poserai les questions « et si j'avais fait différemment » et j'en pleurerai. Aujourd'hui je n'en pleure pas. Aujourd'hui je fais du vélo dans Paris et je mets du rouge pute sur mes ongles. Aujourd'hui j'ai encore parfois l'insouciance et j'essaie de ne pas l'oublier au fond de la boite.




12 mars 2008

Lovers who don't care if they don't sleep

Ma chambre a des allures de colonie de vacances, avec Charl’ qui squatte un duvet des 80’s et nos fous-rires tard le soir sur des batailles de couvertures et des histoires de mecs. Je passe le relais au studio en mode cohabitation chronique, mais je sens que les étincelles ne vont pas tarder… Je me connais trop pour savoir que ce genre de surexposition me saturera certainement bientôt. En attendant je ris beaucoup, j’apprécie les longs petits dej dans mon presque salon, les pâtes multicolores en forme de cœur, les séances films cultes-chocolat–larme à l’œil…

•••

À quelques centaines de kilomètres, Kha hiberne en m’attendant. Son lit, mes draps. Je me languis d’être enfin chez nous.  Bientôt…

5 mars 2008

I want to live with common people

(please...)
Kha est capable de tenir une battle de xkcd pendant 3 heures, mais parfois ça dépasse juste mes capacités intellectuelles. Non je ne comprends pas les histoires d'amour mathématiques...



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4 mars 2008

Take my hand and we're halfway there


Somewhere - Vic Chesnutt & Liz Durrett


Tout est un peu trop court. Même les pauses déjeuner interminables avec elle qui parle forcément réalisation, concours et dossiers de financements. Même les longs trajets en bus qui traversent tout Paris dans ce qu'il a de plus majestueux. Même les files d'attentes sur la place. Tout ce qui est interminable me parait trop court. J'ai peur de quitter Paris en vitesse, sans dire au revoir, et peu ont le temps de m'accompagner pour ces derniers jours...


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