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14 mars 2007

Just daily fixes









Frida Hyvonen/Nosfell/Cat Power/I monster/CSS/Metric/Damien Rice/PJ Harvey & Nick Cave


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13 mars 2007

Home

11265243

 

Sur le chemin qui descend à la plage, j'ai juste dit je n'arrive plus à dormir. Maman a toujours eu des problèmes d'insomnie, ma petite soeur aussi. Moi jamais, tout l'inverse, je m'endors n'importe où.


Je suis stressée, le boulot, le pas d'avenir et les sous, surtout.

Et elle fait ce qu'une maman sait faire, elle me rassure.

 

Je commence à savoir contrôler les flux lacrymaux. Je m'épate. Je vieillis.


Dans le train pour la plage j'avais prévu une bande son de circonstance, lacrymale cette fois aussi, parce que je suis seule à le prendre ce train.

Comment par un temps pareil il peut préférer rester seul chez lui plutôt que voir la mer avec moi...

 


Finalement dans le train il y a un ami de longue date, je lui renverse mon café sur la jambe, un petit à coté rapporte la dame a dit un gros mot... j'éteins la bande son.

 

 

 

 

 

 

Au retour j'écoute Heaven en boucle, je voudrais une super8 pour faire un film sur les filles qui prennent le train, que personne n'attend sur le quai, qui portent leurs sacs lourds toutes seules jusque chez celui qui n'a pas le temps d'autre chose que les déshabiller. Tout doucement malgré tout.




6 mars 2007

Get back to where you once belonged


getback


Je me suis faite presque belle, une jupe et dans mon dos un sac aux couleurs de nos prochains clients. Je gèle sur le scooter, je traverse les quartiers où les feux rouges sont autant d'emmerdes. Je regrette la jupe.

 

Celui qui m'a invitée est sage. J'ai une pensée pour les rêves où il apparaît. Je le connais si peu. Mais c'est torride, toujours.

 


Je m'ennuie. Louis me frôle à chaque fois qu'il enlace Meg. Il m'accapare, pour se venger de son indépendance, je me sens utilisée.

 

Finalement je fais mon quota de shmooz avec le chef du produit le plus étrangement sexy de leur catalogue (en lui montrant mon sac, évidemment). Les performances passées, le public, les à venir, je lui glisse un book pour celle de ce soir, on file manger. Une bonne surprise juste de l'autre coté de la rue. Et Louis s'installe en face de moi, me frôle encore, les jambes, les chevilles, je passe la main dans ses cheveux et je crois qu'on ne dupe personne, c'est un jeu, personne ne réagit, on se regarde étrangement, mais il n'y a peut-être que moi qui trouve tout cela étrange...

 

A ma droite Meg rigole, elle s'en fiche, à sa place je me serais étripée. Ou lui plutôt.

 

Il veut rentrer en scooter, on laisse les filles prendre le métro, on fait les fous, et des millions de détours pour traverser des coins chouettes, on se plante, les sens interdits et on rigole...

 

Mais on ne parle pas de tout ce qu'il veut me dire, il veut parler d'elle, de ce qu'il se passe, encore. Plus tard, ou bien l'on s'écrira...


22 février 2007

Novocain for the soul

Je me suis promenée de haut en bas dans le quartier, pour acheter des babioles de maison, et finalement j’ai eu la flemme d’installer les rideaux parce qu’il faut les raccourcir d’abord, c’est tellement chiant à installer cette barre que si je le fais c’est une fois pour toutes et donc avant je dois mesurer repasser coller… Tiens si finalement j’allais regarder msn de plus près…

Je commence à regarder pour changer de couleurs de formes de tout, je n’y arrive pas et tout à coup il est presque 23h…
Je me dis que je terminerai bien cette soirée loose en mangeant des farfalle devant desperate housewives. Coupons des courgettes, des champignons aussi allez hop de l’huile d’olive et non mais c’est pas vrai regardez moi ça cette ouverture facile barilla maintenant y’en a pour un régiment d’Italiens… et je commence à avoir très peur. Parce que moi je ne mets jamais de restes au frigo, je sais très bien que je vais tout manger, les pâtes, les ouvertures faciles, le régiment et même les boucliers, parce qu’une assiette de pâtes devant une série ça se doit d’être énorme, alors en touillant là dedans je me rassure en me disant que j’en mange jamais des pâtes d’abord, et que merde quand même ya des courgettes c’est bien ça équilibre… Et puis j’ai bien envie de me goinfrer j’assume pleinement allons-y gaiement voilà du piment pour digérer c’est presque prêt…
Sauf que le téléphone sonne, et Kha est en bas de l’immeuble, et tellement je saute que je tombe presque du balcon.
Moralité : un Tunisien vaut bien un régiment d’Italiens pour peu que tu lui fournisses un peu d’harissa par-dessus…

Mon prince sauveur d’overdose kilocalorifique a bien rigolé de ma couette à pâquerettes, et a entrepris de me manger entièrement là dessous. Je ferme les yeux et je me demande s’il n’a pas de fièvre tellement son corps est brûlant. C’est très agréable.
Et je pense aussi à autre chose, au fait que c’est bien les surprises mais je ne suis pas épilée (hein pixie tu fais comment là ?) et qu’est ce qu’il se passe si c’est des enfants qui dorment au-dessus, est-ce-qu’on est en train de les traumatiser à vie mais HA ! non désolée les enfants mes sincères condoléances à votre innocence mais vous voyez c’est vraiment très agréable ce qu’il fait là.

Quand même je suis sûre que c'est une chambre d'adultes. Presque.

20 février 2007

Sunshine

C'est le printemps, presque j'en sentirai le fond du nez picoter.
Il se peut que j'aie (enfin) internet at home ce soir. Je vais (enfin) pouvoir écrire de la deprime-de-soirs-toute-seule-avec-mon-royco. Et mettre un peu de couleur ici...


∞∞∞


Kha soutient en décembre, sa carte de séjour expire en octobre, alors ils lui font un contrat jusqu'à février. 2008. encore un an.


(c'est mieux que l'expulsion, je sais)

(avoir un amoureux né du mauvais coté de la planète est assez emmerdant, il y a une liste assez impressionante des choses qu'on ne peut pas faire, par exemple acheter un appareil photo en plusieurs fois ou se faire offrir un weekend à Londres pour voir Metric, le visa coute plus cher que le billet de train, il faut le demander 6 mois en avance et fournir un nombre incalculable de papiers... bloody fuck)


∞∞∞


Les gens qui sont là pour te voir et qui finalement ne te regardent même pas, tu te demandes s'ils t'incluent dans les conversations, tu te demandes si tu n'es pas transparente, ou tellement ininteressante, c'est très destabilisant. ça me fout le moral en l'air.


∞∞∞


Je n'ai plus envie de faire la fête tiens.
Je vais jeter un oeil sur le soleil dehors, tu paries que hop ça va mieux.

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14 février 2007

Coming Out

A chaque fois que je regarde le catalogue ikéa, soit un petit dèj sur deux en ce moment, (hontehontehonte), je me dis que moi aussi un jour je serais riche et dans ma grande maison j’aurais pleins de couleurs et une petite fille genre très mignonne (genre à moitié arabe (par hasard) ) me cacherait mon sac sous mon meuble Bestå Burs pendant que mon amoureux regarderait GameOne dans son canapé Klippan.

Et puis je me dis aussi que très certainement alors je regretterais ma folle vie parisienne. J’en voudrais à mort à Kha d’avoir eu tout ce qu’il voulait (des minie in avec des prénoms imprononçables, une super calculateur pour lui tout seul, un home cinéma qui passe du Lynch et du Fellini en permanence, une maison loin très loin de nos familles, le bonheur quoi) pendant que moi je n’aurais pas encore trouvé ce que je veux. Juste je me serais rendu compte que tout ça finalement c’est bien mais c’est chiant. Parce que les enfants c’est mignons mais c’est crevant, un chercheur c’est la classe mais c’est toujours plus sur son ordi que sur ton pussy et les grandes maisons c’est beau mais ça se remplit d’innombrables choses inutiles, jusqu’à épuisement… Alors je referme le catalogue et avec lui mon rêve ikéa, 15 minutes par jour pour l’instant ça me suffit…

Vendredi en attendant Death Note, on a décidé pour patienter de faire un peu des sauvageries. Complètement high et trop morts finalement pour se prendre la tête en japonais sur les stratégies de Kira…
Ensuite Kha a lamentablement détruit le rêve ikéa version New Zealand : leur labo n’est pas assez connu… Fuck. Il me vend à la place du ikéa version ikéa : soit Göteborg soit Helsinki. Voir le jour entre 11h et 14h, c’est exotique…
Pour me venger d’y avoir cru j’ai mitigé mon ambiance de weekend, entre opération mentale d’étripage de colloc (je hais ce mec juste parce qu’il habite avec Kha, j’ai le droit), et opération bêtises sauvages de malade (et vengeance sur le dit colloc qui doit être célibataire depuis … hmmm … 26 ans). En prime j’ai eu droit à une crise de panique, quelqu’un m’a enfermé pendant 3 heures devant tous mes cauchemars en un seul film. Maintenant je HAIS Lynch.

& Louis re-sort avec ma colloc en cachette, de la haute trahison, j’appelle ça. Yuk.

& Ce soir je fuck la st valentin à la favela chic. Avec un before souriant et affamé…

& Je deviens complètement parano, j’ai tellement bloqué cette page pour qu’on n’y arrive pas via google, maintenant dès que j’ai des ip inconnues de provenances inconnues je flippe, c’est qui ces gens ? hein ? ils viennent d’où ?

& toi sexsymbolevieillissantducinemafrançais : peux-tu s’il te plait mettre ta music moins fort, sauf quand tu fais le sauvage, sinon je raconte à mes copines que tu dépasses pas les 10 minutes. (rho la méchante) (en même temps j’avoue il écoute de la bonne music).

9 février 2007

Lust for Life

in dit : (10:13:25)

toutoutoum toutoutoutoutoutoum toutoutoum toutoutoutoutoutoum toutoutoum toutoutoutoutoutoum


It hurts to set you free, but you'll never follow me dit : (10:14:14)

????????


in dit : (10:15:37)

(je suis la basse dans 'lust for life')


6 février 2007

Modern women don't cry

Avec par ordre d’apparition à l’écran :

-J’aime les jours où vient la femme de ménage, car elle me dit à chaque fois que j’ai maigri.
Sauf que je ne maigris pas. Loin de là. Mais ça fait plaisir.

-Je me coltine une stagiaire usante, une fois de plus. Il faut tout expliquer quinze fois, rien n’est intuitif, je suis morte. Par contre elle met de la bonne musique, vu que j’ai oublié mon pipod au fond d’un carton, depuis presque trois semaines, je n’ai toujours pas emménagé… Alors de la musique ça fait du bien.

-Je commence à avoir d’autres offres de job. Andy est con, il ne devrait pas crier sur tous les toits que je suis trop bien (hu) parce qu’il risque de me faire débaucher pour un salaire nettement plus alléchant. Peut-être que ça va lui mettre la pression et qu’il va m’augmenter, en tous cas il a tout à perdre, soit moi soit son argent. Haha.

-Il faut que j’aille voir les films de Robert Franck, il faut que je me remette sur mon montage (7 secondes quand même, j’ai abusé), il faut que j’aille à la bibliothèque et que j’écrive…
Il faut que je fasse des photos.

-Avec Liba finalement on a visité le Fémis et on a vu Fatale à la flèche d’or…
Du coup on a trouvé qu’on ferait bien du cinéma, et qu’on serait pas bien des lesbiennes…

- & Sonic Youth

- & 3 minutes, j’y retourne

1 février 2007

Lonesome for no one

Liba arrive de Bruss ce soir et j'arbore un décolleté improbable au vu de la température extérieure.

Je me sens en vacances parce que j’en ai fini avec les  exams, en fait j’ai toujours autant de travail, les deadlines sont juste plus loin.

Alors on va danser, je suis déguisée en (presque) tzigane pour l’apéro de ce soir, peut-être la flèche d’or aussi.
On ira voir les vidéos animées au jeu de paume, on ira bruncher végétarien, on fera les pouffiasses pour changer.

Invasion’s so …





∞∞∞


Et c’est nouveau Kha m’appelle en sortant du travail.
Je lui manque, il me parle de bêtises alors que je suis sur mes factures…
Il me parle aussi de concerts en mai, de compte commun et de la possibilité de travailler sans aller au labo…

Du tout et du rien, il me remplit juste de tout ce dont je m’étais vidé.

29 janvier 2007

Non

On a tout poussé pour jeter un matelas par terre et se sourire dans notre cabane sous la couette… C'est la dernière fois dans cette chambre, c'est moite et sauvage.

24 heures plus tard, on a tout poussé pour construire le lit au milieu de toutes choses empilées.
C'est la première fois dans cette chambre, c'est encore plus sauvage, le lit bascule et nous avec, on manque de se coincer dans le cadre métallique, mais on n'est plus là et mes voisins nous détestent déjà…

La confrontation avec Louis n'en fut pas une. Ils se sont retrouvés pour transporter un canapé d'une tonne sur 5 étages, il n’y avait pas vraiment de temps pour un règlement de comptes, alors ils sont restés amis.

Lundi matin je m'accroche à son bras caramel, j'ai encore une fois l'impression de laisser un bout de ma vie prendre le train à Montparnasse. On s'est très peu raconté les évènements de nos vies solitaires, ses journées perdues a la préfecture et mes soirées à rédiger des dossiers, ses sorties avec mes amis, mes sorties avec les siens.



Je me mets à haïr les gens autour de moi. Tous. Dans le metro, je me retiens de voler le pistolet à la ceinture d’un militaire pour bouziller tous ces gens qui me dérangent le champ de vision et le fond sonore. Je déteste les gens avec qui je parle, je mange, j’habite, je me promène parce qu’ils ne sont pas lui. Je me mets à remettre tout en question. Pourquoi j’ai fait ce choix, qu’est ce que c’est que cette histoire de quitter un amour pour du travail… et voilà écrire ces mots et je m’effondre. Encore. Il me dit qu’on aura le temps de se chamailler pour qui a oublié le pain ou qui a piqué la couette. Mais ça me manque. Je ne comprends pas comment on a pu faire ça. C’est long. On l’avait déjà vécu, on savait qu’on détestait ça.
Alors je viens de décider qu’on irait en Nouvelle Zélande, là-bas on parlerait anglais on verrait des paysages magnifiques on serait loin de tous et le labo de mécanique des fluides est spécialisé en biofluides et trucs spatial…

Je ne me sens pas encore chez moi dans le nouvel appart. Je me prends la tête avec gwendoline. Je viens de passer un weekend entre mon père et ma sœur. Le premier est devenu sourd, vient d’être mis sous curatel et  ne s’intéresse pas à nos vies, il veut juste nous vendre des conneries pour s’acheter des cigarettes et … voilà. La seconde sort avec un monstre violent et violeur, mais elle y retourne parce qu’elle ne veut pas être toute seule (!!). J’ai donc failli commettre un meurtre. J’ai essayé de la raisonner. Non il ne changera pas. Il va empirer. Il va te tuer. Et elle me répond ‘oui je suis convaincue qu’il en est capable’. Et elle m’en veut de l’engueuler, de comploter avec ses amies pour la protéger, de lui gâcher son histoire.

J’ai peur.

Et j’ai mis une semaine pour écrire cette note.

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