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17 janvier 2007

So why don't you kill me

Lundi pour ma première fois de ma vie, j’ai percé un film, placé une barquette dans le micro-onde puis mangé son contenu.
C’était même pas mauvais.

Ensuite au téléphone avec bAndy, qui du bord de sa piscine me demande si ça ça ça et ça c’est fait. Et je réponds non non non et non.

Ensuite au téléphone avec un rockeur qui devait récupérer un truc pour un autre rockeur.
Je coupe très court les conversations et j’inonde le clavier…

Mardi, j’ai présenté 7 premières secondes de vidéo et ça a beaucoup plu. Voilà je suis de nouveau sur les rails.

Ensuite j’ai avancé sur ça ça ça et ça parce qu’il faut pas pousser.

Ensuite j’ai rejoint Meg (parce qu’elle est l’ainée d’une famille à la Dr March…) devant notre nouvel appart… on fait l’état des lieux, on signe, on mesure… Louis nous rejoint avec Champagne et gobelets :)

Alors je suis rentrée tard, je me suis endormie très vite et je n’ai donc pas rendu mon dossier ce matin.

Alors moi aussi j’ai écrit looseuse sur mon front…

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15 janvier 2007

WorkWorkWork(PubClubSleep)

C’est absolument raccord avec ma journée de vendredi.
Un rush sans nom au studio. Je ne devrais même plus le mentionner, c’est la routine finalement. Je commence avec un rdv ‘fouillons les archives’ avec un grand nom de la chanson française. Il part à presque midi, après 3h le nez dans la loupe, je n’ai encore rien avalé de la journée…
À 13h je file visiter un appart à Belleville. Petit mais pas cher, surtout à 5min à pied du boulot. Ça me changerait la vie.
Puis workworkwork, J’avoue, j’ai fait une pause internet pour pistonner ma petite sœur qui s’achète des soutifs, mais globalement on n’arrête pas. Andy m’envoie des petits mots gentils sur Skype, du genre ‘travaille pas trop’. haha.
Je file chez AnneSo. Soirée pouffiasses. On dîne, on boit encore une fois plus que de raison. On est assez mauvaises l’une pour l’autre, ça part toujours en vrille. Elle me raconte que la première fois que je l’ai bookée, pour un boulot avec un artiste que j’adore, il lui a carrément filé son numéro perso. Pouffiasse. Je m’en fiche, j’ai un Kha qui lui ressemble comme une goutte d’eau (à l’implantation du sourcil près).

Vers 1h on arrive dans un pub où un de ses amis  fête son anniversaire. On boit quasiment gratuit toute la nuit. Le but est d’avoir l’air available, je me fais gentiment draguer par un jeune prof au comptoir et courir après à la fermeture par un étudiant. L’un essaie de m’embrasser, l’autre y arrive. Je discute avec une Australienne. Gosh I love that accent.

Samedi, pas lavée et hangover, on visite un appart à Anvers. On est au moins 30. Mais ma nouvelle colloc est ingénieure. Donc dimanche on reçoit deux coups de fils : on a l’appart de Belleville, on a celui d’Anvers. Le temps de se décider la proprio de Belleville nous fait faux bond. J’emménage donc à Anvers ce weekend. Plus grand mais plus cher.
Je me demande si ça le fait de demander une augmentation par email.

Alors, je vais habiter à 500 m de chez Louis, avec l’ex de Louis (qui est maintenant sa grande amie) (et Louis est amoureux de sa petite sœur) (autant dire qu’il va être tout le temps fourré chez nous). Et Kha débarque ce weekend, en plein déménagement. Ça sent déjà l’electricité.

Et j’entame une semaine pendant laquelle j’ai 3 dossiers à rendre pour les exams, deux rdv de chek in et check out d’apparts, un rdv avec le comptable, un déménagement , 9h de cours, plus le boulot…
J’ai donc acheté du café et mis oreillers et couette dans un carton…

11 janvier 2007

Je pose la joue


sur son ventre et j’écoute le bruit de sa peau sous ma main.

DSC_0015c

On s’est retrouvé, étrangement. À mourir dans son cou, s’endormir encore baignés dans nos enfants morts et se réveiller en plein milieu de la nuit pour, encore, des bêtises.

Ensuite on s’est calmé, on regarde beaucoup d’anime, je dors le soir et lui le matin. Je me demande combien de temps de vie réellement commune il nous faudra pour réussir à nous synchroniser.

J’avais tellement de fatigue... Décembre épique, une grosse paru qui veut, une semaine avant bouclage, interview et top 10. Glups. Voilà Andy parti dans les archives, on tente en vain de refuser l’incontournable, on scanne on téléphone on vote. Pendant ce temps je prépare le procès (encore l’incontournable), l’huissier, la saisie, la recherche de preuves. Pendant ce temps je prépare Janvier, les avions les plannings. Pendant ce temps encore un problème de fraude sur la cb, la banque la police et le fluo sur les relevés de comptes…

Alors je me suis reposée, je me suis promenée sur la plage avec ma petite sœur, j’ai parlé avec ma maman, j’ai regardé mon frère parader, je me suis moquée de Kha qui écrit des romans à ses élèves sur leurs copies, j’ai piloté à distance le Andy en panique.

J’ai trop peu travaillé.

Rentrer à Paris m’a tuée. J’ai bondi sur l’ordinateur, j’ai acheté un aller-retour pour Lille, un pour Nantes, reste Londres Barcelone et Brussels mais est-ce bien raisonnable…

Alors je travaille, je prépare les exams, je vais au musée au cinéma au théâtre avec Louis, je regarde pleins d’épisodes de pleins de trucs en mangeant des sushi, je m’achète des jupes, je cherche un nouvel appart… je compense.

Et je tombe malade. Encore. Je ne comprends pas, je n’ai jamais été si souvent malade… Comme je ne sais pas trop ou j’en suis avec ma sécu, ma carte vitale, la mutuelle et le médecin pas déclaré, je me drogue aux infusions de thym et à la vitamine C.
Il paraît qu’il faut dormir plus…

18 décembre 2006

Girls&Boys [2]

J'arrive à Brussels et Trainsp me met tout de suite dans l'ambiance

l'appartement est immense

la friche en passe de devenir un grand centre d'art contemporain

la rue boueuse

la collocation houleuse

Trainsp me brief, on mange, elle s'absente, Liba me brief, on se ballade...

Provisions, Chimay bleue et pop corn.

 

Il suffisait d'une connerie, Liba craque, juste évident.

Elle boit beaucoup, m'enlace, se blottit, pleure, chante...

hot hot hot

mes joues roses et le ventre marée haute

on se retient

crises et pourparlers

on s'endort ensemble vers 8h

Le lendemain je trouve dans mon carnet une adresse mail, le titre d'un court métrage.

Il va falloir revenir, parce qu'avec tout ça je n'ai rien vu de la ville...

 

 

Le graffeur ne quitte plus le hall, il négocie pour monter plus haut. Il me parle bêtises, drogue et peinture. Il arrive quand même à être original, et touchant.

Le roumain qui fait les travaux est un ancien model, évidemment il faut toujours tomber sur l'oiseau improbable ici... il me papillonne au lieu de travailler, c'est drôle, il est blond aux yeux bleus, j'y suis complètement indifférente mais il insiste, à en devenir troublant.

Je m'électrise avec un ami de Louis, devant sa copine insupportable, et il insiste...

 

Je ne comprends pas ce qui se passe.
Je n'ai jamais été aussi fatiguée, moche et désabusée
Je n'ai jamais eu autant de course derrière moi.
Tous ou presque ne sont pas seuls, tous savent que je ne le suis pas non plus...

Que penser de celui à peine majeur qui y répond 'you're not ugly, you're human' ?

Encore un mois sans Kha
Il me dessine nos enfants sur msn

Je suis une housewife entre minuit et deux.

9 décembre 2006

Girls&Boys [1]

photo_156



J'avais dû imaginer tout à l'envers.
Le café avec la Petite Brune fût sage, la soirée avec AnneSo beaucoup moins.

Entre deux rush, l'endroit est en travaux, il fait froid...

On rit beaucoup mais

J'ai après coup une impression étrange... Pas contente de moi.
J'ai dû vouloir réparer l'image malheureuse en exagérant.

Je ne sais pas.


À 18h30 je rejoins AnneSo.
Je demande des nouvelles de son artiste, elle m'explique que ce n'est pas évident, qu'elle a une sexualité particulière.
En fait elle est juste clitoridienne, je ne vois pas ce que ça a de particulier.
On passe la soirée à parler d'orgasme, à boire, à danser, à bitcher.
De la vraie pouffiasserie.

Vendredi le graffeur me squatte.
5 soufflettes et je décolle.
La soirée bat son plein, sa copine tchatche mon frère et nos jambes s'imbriquent, et nos lèvres se frôlent.
Celui qui me récupère a 19 ans. Il me parle en anglais, il attends avec moi que j'atterrisse un peu. Mais peine perdue, il me met dans un taxi.

 

Le jazz, le ralenti et ma tête sur ma fenêtre :
-Avec cette musique, on se croirait dans un film
-oui, c'est la musique d'ascenseur pour l'échafaud

Le chauffeur est cinéphile, conférence.

Mon échafaud n'a pas d'ascenseur, au 7ème étage je me jette sur les toilettes, je déplie le lit, je tente de calmer le feu de mon ventre, mais je suis vraiment un mauvais coup quand je suis défoncée.
Je tente pendant trente minutes peut-être plus, je m'endors le sexe en feu, et rien n'est venu.
Je dors juste 3 heures...

J'atterris enfin lentement. Le dos vrillé, j'ouvre les yeux : un panneau indique Douai, Lequin
Ma poitrine accuse le coup. Toute mon enfance, et enfin la confirmation que je ne me suis pas trompée de destination.
La voix d'Emily Haines qui rythme mon presque sommeil, j'ai encore mal entre les jambes. Comment j'ai pu me triturer comme ça pendant si longtemps sans autres résultats qu'une ecchymose... je m'en veux.



J'arrive à Brussels en vrac.

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29 novembre 2006

A bridge that I can never cross

Lundi 7h26 je lui jette un dernier coup d’œil. Il est beau. Il dort.

Je ferme la porte.

Voilà c’est lundi, saddest day of the world.

La poitrine essorée. Ça transperce…

Pipod décide de la première musique de la journée.

 

Il fait nuit. Je me presse, sous la pluie et les guirlandes. J’attrape un tram. J’attrape le tgv. Je m’endors avant même qu’il démarre…

 

Vendredi il m’attend, le train a du retard. Je descends et il rigole. Je suis habillée en parisienne. Il se moque, il m’enlace. Il sent la cigarette, le shampoing à la menthe, lui. Ça fait un mois, depuis trois ans, on n’a jamais été séparés si longuement. J’avais oublié à quel point il était beau. Quand je ne le vois pas, son sale caractère me fait oublier comme c’est incroyable, sa beauté. Ses yeux.

 

On récupère les places, on s’achète du vin rouge, du fromage, du pain chaud.

Il me sert dans le salon, je lui offre fairouz et un album que j’ai en triple maintenant.

Sur la platine je ne me rappelle plus le nom, sur la pochette une citation, ‘think Radiohead, Aphex Twin, even Massive Attack at their darkest’

Andy avait halluciné

- Comment ils imaginent te donner envie d’écouter ce truc ! J’ai juste envie de le balancer en lisant ça !

- c’est marrant, Kha lirait ça il sauterait dessus

- il aime le fouet aussi ?

 

Du coup je l’ai emmené.

Ses mains sur moi. Il joue avec ma culotte en m’engueulant d’avoir choisi d’aller au concert. Comme des puces…

 

Vers 2h beaucoup moins. Je suis hs, il s’y prend mal, j’y arrive quand même, mais j’ai du mal à arrêter de penser à autre choses, le taf, les gens. C’est très mauvais signe…

Ma main rouge. Il m’accuse de l’avoir fait exprès, je jure que non, j’étais sûre que c’était fini…

 

Re samedi matin. Le temps d’émerger Sam débarque. Kha part faire les courses avec son coloc, me laisse seule avec lui. On refuse de les attendre, on se balade, un vin chaud, on discute… le genre de choses que je devrais faire avec Kha, je les fais avec ses potes. Toujours. Ça m’énerve.

 

Ils rentrent quand je vais rejoindre une copine de lycée.

Je rentre quand leurs amis arrivent.

Je bois trop.

A 2h ils décident de continuer dehors, je vais me coucher… Il me dit qu’il revient vite. Il rentre à 6h…

Je ne l’ai quasiment pas vu.

 

Dimanche je me sens encore plus seule.

Bêtises même pas réciproques, il termine avant moi…

 

Je m’amuse à le déconcentrer pendant qu’il prépare un fondant au chocolat. Il est là avec son air de petit garçon appliqué, et je me déshabille, je danse… on rigole enfin.

Je suis déphasée, ils regardent beaucoup la télé, coloc de papys. Ils fument beaucoup aussi, je ne supporte plus ça, j’ai la nausée en permanence…

Li et Saac débarquent. Ça ne me fait même pas plaisir. La soirée m’ennuie, je craque dans la chambre…

 

Voilà je me sens seule seule seule. Je n’ai plus envie d’y penser, d’y réfléchir, de me triturer l’esprit. Je veux juste vivre comme je ressens.

Alors je travaille, je profite de cette semaine calme des soirs pour rentabiliser ma carte de cinéma, et dormir le plus possible.

(Mal partie…)

(dans la série bloguons parce qu’on n’en peut plus de happyfacer all day long, sorry)

22 novembre 2006

Leaving Feeling

Je profite de l’absence du bAndyBoss pour bloguer.
Mais. Je crois que j’ai droit à une journée un peu moins frénétique.
En même temps, la fac puis le taf puis un rdv puis une conf puis un concert
[D’ailleurs pour l’instant personne pour y venir avec moi, any tinderstick’s fan here ?]
je n’appelle pas ça une journée cool.
D’ailleurs je n’ai pas mangé encore.
D’ailleurs je n’ai plus le temps d’écrire une note digne de ce nom.
Passé trente minutes à m’engueuler avec Kha à propos du concert de vendredi.
[toujours pas écrit cette note sur lui]

Rien que d’écouter cette voix je pleure.
Cette voix a bercé notre histoire, ça va m’achever de le voir en live.

16 novembre 2006

Corporate

corporate1

Hier

J’ai travaillé jusque 22h.

J’étais lancée, j’avançais bien.

J’ai de nouveau l’énergie. Grippe surmontée (jusqu’à nouvel ordre).

Fous rires avec Kha à 2h.

Cyclothymique. En mode up.

 

 

Aujourd’hui.

Acte manqué : pas de réveil. C’est le son d’un marteau qui me sort du sommeil. Il est 9h30.

Je n’irai pas en cours donc.

J’en profite. Ma gentille matinée…

Je travaille bien. Je boucle pleins de dossiers-paperasses en suspend.

Ma pause à 17h : la banque et la poste (!!)

Le graffeur m’attend. Adorable. Il est content que je sois là. Deux semaines qu’ils peignent, j’y suis déjà attachée.

Je continue, on discute.

Je lui parle du livre de Li, il me donne les contacts, les procédures.

Un bon en avant énorme.

Trop heureuse d’avancer sur ce projet.

Andy me speede, je saute sur le scooter.

Je récupère son pass à la rédac d’une Horreur Editoriale.

Je passe au bureau de collaborateurs, on discute planning, albums, tournées.

Ils m’offrent des magazines (gratuits, remplis de photos gratuites…).

Elle m’accompagne à la porte, on a le même genre de job : filles à tout faire. Elle est belle.

Je re-saute. Je traverse 2 arrondissements pour mon pass à moi.

 

(Les jupes courtes/collants noirs facilitent la vie en scooter)

 

Un apéro chez Louis.

Je lui rends sa clef.

Je bouge vers 22h.

Quelques chansons c’est déjà fini. Andy arrive alors que tout est déjà terminé.

Il fallait l’attribuer à un urbain parce que ça se fait en ce moment

open-boire-open-manger

Il y a du champagne et des fraises.

J’ai mal au ventre.

13 novembre 2006

Noël


N'empêche que.
Andy peut dire ce qu'il veut sur le vol de musique sur internet.
Lui quand il revient de chez ses 'potes' il a les bras chargés de cds gratuits.
(et y'en a plein pour moiiiiiiii) (que j'ai déjà volé...)

(je vais sortir mes photos)

12 novembre 2006

Pull Shapes

pullshapes

Parce que je ne suis pas à la Cigale

là maintenant.

C’est mal.

Mais ce serait peu raisonnable.

Aux vues de mon état de santé lamentable.

Aux vues de mon état de santé mentale en pleine banqueroute.

Aux vues de la semaine que j’ai passé.

Aux vues de la semaine qui arrive, encore plus chargée.

 

J’ai quand même réussi à faire les lessives.

Manger un peu.

Ranger très peu.

Me reposer. Pas suffisamment.

Devenir presque célibataire.

 

Je n’ai pas déchargé l’appareil photo.

Je n’ai pas écrit ma note sur Kha.

Je vais essayer là maintenant.

 

Par contre j’ai redécouvert la fonctionnalité ‘bitcomet’ d’une connexion haut débit.

Andy a dit que du coup je suis interdite de bitching sur les budgets lamentables des clients.

Par contre il veut bien récupérer ma nouvelle musique.

 

Bon je retourne à mes occupations ménagères, ainsi qu’à ma grippe…

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