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24 janvier 2008

Oh my Weighted Companion Cube


En fait je n’aime pas ça, je ne veux pas voir ce que les amis qui sont plus amis que moi se disent, s’embrassent, se font la grosse teuf et se font des blagues qu’eux seuls comprennent. Facebook pour ça est bien trop intrusif pour moi. C’est utile parfois, mais c’est vite frustrant. En savoir trop ne te renvoie qu’à ce que tu ignores et à ce que tu ne partages pas…

Alors je préfère rentrer, même tard, et Kha est chez moi, il me prépare à manger et me dit qu’il aime me voir rentrer du travail. J’aime le voir redécouvrir ce que c’est de vivre avec moi, devoir dormir contre moi alors que j’ai mes règles, et entre 8h30 et 9h traîner un peu dans le lit avant de partir et me montrer Portal et comment ils ont fait pour coder les passages et les changements de gravité c’est juste énorme. Pendant ce temps, ma bruxelloise squatte mon salon, m’accompagne faire du Crazy Dancing sur Terry Poison et retourne le cerveau des Parisiens, pour changer.


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23 janvier 2008

Start again, change your name

 




J’ai changé les bureaux. Le studio est maintenant clair et agréable, avec un grand mur argent dégagé  pour les shootings rock’n’roll de dernière minute. J’essaie de profiter, en me disant tout de même que j’ai accompli tout ça, à coups de journées de 15h non stop, pour une autre. J’ai donné ma démission pour fin mars. Je pars faire du cinéma à Toulouse.



14 janvier 2008

I'll make you banana pancakes

 

 

Même si elles furent agréables, ces vacances furent bien trop courtes. Pour une fois, je n'ai eu quasiment aucun contact professionnel pendant ces 10 jours, un exploit de la part d'Andy. A peine quelques appels d'un quotidien, et les derniers détails à régler pour le réaménagement de notre espace professionnellement vital. J'en ai par contre rêvé chaque nuit. De gros cauchemars, inévitables, toutes les nuits. Ça crie beaucoup, le studio s'écroule et c'est évidemment de ma faute... Finalement je serai trop peu reposée pour aborder janvier, démissionner, déménager les bureaux et m'angoisser sur les incertitudes du futur proche...


L'année a commencé avec une jolie surprise. Le fameux McDreamy de ma petite soeur a fait le voyage depuis Montréal pour lui rendre visite, pour finalement à la veille de la suivre depuis Paris pour l'Allemagne être pris de culpabilité et rester squatter mon salon pour quelques jours. Même si ces retournements de situations et d'états d'âmes furent assez éprouvants pour tout le monde, j'ai adoré passer ces trois jours comme hors du temps, dans une situation presque surnaturelle, avec cet inconnu, à discuter des heures de ces amours que l'on ne peut abandonner mais qui subissent fatalement les bad timings et bad locating, de sa fuite des engagements, et de ses voyages autour du monde. McDreamy porte bien son nom, genre beau gosse interne en médecine, genre métis indo-américain aux yeux verts et sourire à trois milles dollars, genre il parle 15 langues, a traversé le monde entier, et est grand fan de comics et de musique indie du fin fond des Etats Unis. J'essaie une blague sur ces gens qui font des albums dans une cabane au fin fond du Wisconsin, sauf que Mc Dreamy est né dans le Wisconsin, que Bon Iver c'est son pote, et qu'Emma c'est sa voisine. Il trouve ça d'ailleurs assez dingue que je connaisse ça, je lui fait alors découvrir cette formidable institution qu'est la blogothèque, et on a terminé la soirée à regarder tous les concerts à emporter... Il avait les yeux brillants, et murmurait « fucking amazing »... Je me suis dit que j'aimerais bien avoir ce garçon comme beau frère un jour, mais il sera médecin humanitaire aux quatre coins du globe et elle sera diplomate ou journaliste, et vu comme ils sont chanceux ces deux là, ils ne seront jamais au même endroit au même moment...

 

Alors je me dis aussi que finalement je reste du coté de la chance. L'homme que j'aime n'est finalement pas si loin, il m'aime plus que jamais, il n'a pas peur de s'engager et ne partira pas au bout du monde sans moi. Peut-être aussi qu'il faut savoir faire ce choix. Je pourrais décider de rester à Paris, honorer les offres de jobs alléchantes qu'on m'avance de partout. Mais je ne suis pas carriériste à ce point, j'aimerais bien parfois, savoir sacrifier un peu de joie de vivre à l'argent et un peu de gloire. Je pourrais accepter, oublier Kha un peu, oublier ce nous deux qui me déchire la poitrine, et avancer pion par pion dans ma petite carrière de show business. Je n'arrive pas à être comme ça. Je ne rêve même pas de famille ni de robe blanche, je voudrais juste qu'il ne me manque plus.


17 décembre 2007

Merrymaking at her place


Dimanche soir, je sors du Thalys en me posant une question : vaut-il mieux avoir ses meilleures amies à ses cotés, au quotidien, pour aller boire les cafés de Paris, prendre les métros d’après réunion et nager le mercredi matin, ou bien qu’elles soient toutes loin, à Nantes ou à Bruxelles, et qu’elles t’offrent la possibilité de weekends parfaits loin de chez toi, à changer d’air, bruncher et s’endormir en bitchant…  Peut-être que l’idéal serait d’avoir les deux, des amies chères partout, peut-être aussi que ça serait moins dur si lui non plus n’avait pas été aussi loin…


28 novembre 2007

C'est comme ça


(lalalala)

Tout à coup, quelqu'un meurt et ton téléphone n'arrête pas de sonner, et tu dois aller annoncer un mauvaise nouvelle, et tu te retrouves à faire du chiffre sur des morts. Le pire c'est qu'on est presque habitués. Seulement parfois ils sont plus proches que d'autres, parfois tu as 20 ans d'archives à ressortir et tu n'as même pas eu le temps d'avaler un truc.



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16 novembre 2007

Simon says do not


• fall asleep on your mika's invoices at noon
• cry too loud when your lover finds a great job (in a fucking french silicon valley where you'll have nothing to do but a baby)
• freak out when your office becomes a drug addict/dealer's hideout, or a polygamist household
• send your boss to fall in love with too much pretty singers in the same time
• test your roommate's fidelity by bringing your sexy-perfect-arty friend on your couch
• dress like on sundays when it's only friday
• tell big clients that they're really bad at their job
• make lists that you can't stop


14 novembre 2007

Fucking cheesy people

Parce qu'il faut s'adapter au rythme à la con du boss et qu'il passe sa journée à ranger son Itunes, gérer les problèmes de ses 15 meufs et accepter des amis sur Facebook, je me retrouve à faire toutes mes réunions d'avancement à 21h et le bilan à chaque fois est implicite : je suis toute seule à avancer ici. Je rentre tard avec les yeux rouges et l'estomac retourné, et je n'ai plus le courage de me frotter à la foule. Juste pour ça je ne suis pas allée à l'Olympia hier soir. Et voilà je regrette. Parce que j'aurais aimé acheter le dvd de Beirut dont parlait Sskizo, et si elle était là lui dire que j'aime beaucoup la lire. Et que même si j'ai beau me dire que je reverrai ces concerts un autre jour, là tout de suite c'est certainement ce dont j'avais besoin. Et tout le monde en revient ravi... Et je déteste ça, prendre des décisions à la con, mal encaisser les retours de weekend idylliques et pleurer le lendemain de tout ce que j'ai raté.

Sauf que je sens que la fin de l'année ne va pas aller beaucoup mieux. Je lance des projets que je ne terminerai certainement pas, mais j'y suis à fond malgré tout. Je voudrais quitter le navire avant qu'il ne coule, tout en balançant à la dernière minute mes meilleurs atouts pour qu'on ne se dise pas que je ne me serais pas investie jusqu'au bout. Finalement j'offre mon énergie et il pompe tout ce qu'il peut, et j'attends désespérément qu'on me dise qu'on m'emmène très loin très vite.

13 novembre 2007

Since I've seen you smile




train



3 jours à parler en stroumpf (à cause de mes collants très bleus) et à chanter Nantes (à Nantes...) dans le froid, prendre l'air de la mer et parler de tout ce qu'on n'a plus le temps de se dire. Vendredi il m'a dit qu'il est amoureux depuis exactement 4 ans. Et je me suis souvenue de ce dimanche sous la pluie. J'avais 18 ans, j'ai demandé si la turbulence c'est comme touiller très vite dans le chocolat chaud place du Bouffay, j'ai tout éclaboussé et j'ai vu ses yeux briller plus fort. Il a noté cette date dans un carnet, il y a tout noté, il y a collé le billet de train qui m'a emmené à Rennes ce dimanche là, il y a glissé la première photo, celle sur la plage en décembre, précieusement. Il est joli d'être si romantique, il m'en veut d'oublier ces dates, et il me pardonne presque tout. Ensuite il me couche doucement et s'empare de moi...


6 novembre 2007

How can you see your world is changing ...

(... When you walk with your head down )


Je ne suis pas morte, ou si peu...
J'enchaine les grippes et tout ce qui tourne autour, je me roule en boule au fond de mon lit, dans un véritable sandwich de tout ce qui ressemble à une couverture chez moi. Je me roule donc, je réfléchis à tout ce qui cloche et je ne veux toujours pas aller chez un médecin. Ma tendance à m'inventer des maladies m'oublie alors que je semble en tenir une vraie, moyennement grave et limite incurable, mais je refuse toujours d'aller demander confirmation aux médecins... alors je me roule en boule, et c'est tout ce que je fais.

Voilà

On n'est vraiment plus très nombreux ici, parce que j'ai dû me supprimer radicalement de tout ceux qui avaient un lien vers ici. Sans prévenir personne. Parce qu'une amie reçoit des "nouvelles professionnelles plus que fantastiques" de mon grand frère et que je ne mélange pas famille et blog (trop tard huh). ça crée un peu polémique (tu fermes, tu fermes pas, tu déménages, tu cherches un système de code, tu laisses tomber, et tu n'as plus le temps), puis ça me donne l'excuse pour faire un blog "officiel" dont je parlais depuis longtemps, et voilà.

Je pressens quand même que cet endroit ne restera plus très longtemps en ligne. C'est finalement trop confidentiel pour être viable, et pas assez pour que je puisse m'y lâcher complètement. Pas que je raconte ici un millions d'anecdotes de ma vie ou du boulot qui seraient dangereuses pour moi, mais en dire plus pourrait l'être et ça reste trop intime pour que j'aie envie d'attirer du chaland avec du hype croustillant.

Bref

Je suis fatiguée, je reprendrais plus tard...

(n'importe quoi en ce moment)

8 octobre 2007

Dehors



Bruxelles débarque chez moi encore une fois, et je suis déjà fatiguée de leurs projets et leurs talents dont ils me rabachent toute la soirée. J'ai envie de Montréal finalement, je veux m'éloigner de tous, au moins d'un océan, retrouver mon amour et notre monde à nous, réapprendre son corps par coeur et sangloter doucement après les bétises tellement ça me transperce la poitrine. J'ai envie de quitter Paris, comme une urgence. Abandonner ceux-là à leur sort, les laisser se blinder de coke et se plaindre de ne pas arriver à dormir, les laisser pinailler sur des budgets et jouer du violon sur le business qui se casse la gueule. Je ne veux plus en entendre parler, ils me fatiguent. Je boycotte les after show de la fashion week, j'imagine que dans quelques années je regretterai d'avoir laissé passer toute cette hype, à me frôler sans y toucher, à oublier que Paris se prend la nuit et que la douce folie s'attrappe dans le tourbillon des gens avec qui tu trinques. Je ne trinque pas, je ne sniffe pas, je ne danse pas, je ne m'extasie pas sur les Louboutin qu'elles se paient toutes, je donne juste quelques sourires et je les oublie vite.

•••

Mon père ne va ni bien ni mal, je ne sais pas comment le prendre, mon frère rit un peu du whisky pendant le brunch, j'ai les larmes aux yeux et j'essaie de faire abstraction de sa respiration. Je les prends en photo sur un banc au Père Lachaise et j'ai du mal à réaliser que cet homme étrange est notre père. Celui qu'en toute bonne jeune fille je serais censée chercher dans tous les hommes qui me séduisent, et finalement il me gêne plus qu'autre chose.

Vendredi soir, quand le fou furieux a encore frappé, à coup d'insultes et de menaces, puis ce weekend avec mon père, j'ai réalisé que toutes ces expériences ne m'ont pas vraiment appris à gérer la folie. Je reste une handicapée du trouble psychiatrique, je me braque, je refuse et je tourne le dos... Je veux un environnement paisible, j'ai besoin de rationnel et de logique, et puis demain je voudrais de l'action, de l'émulation et de l'effervescence, tout ce qui nous prouve que l'on ne vit pas pour attendre patiemment la fin.

Cruel dilemme.

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